Parc De Séroule (Verviers)

Le parc en détail

Une longue histoire

Le parc de Séroule est aujourd’hui l’unique vestige d’un vaste domaine agricole du 17ème siècle, qu’un riche notable de l’époque, Henry Thomas de Goër de Herve et ses descendants, ont transformé au fil du temps en un vaste château avec dépendances.

Saccagé et pillé en 1790 par des révolutionnaires, le château et le domaine furent ensuite rachetés et modernisés vers 1800 par une riche famille d’industriels verviétois, les Simonis, qui l’embellissent de serres, d’une orangerie et d’un parc, avec pelouses, fontaines et étangs.

Le domaine couvre encore 60 hectares en 1830 et s’étend alors jusqu’au parc actuel de la Tourelle.

A la mort de son dernier propriétaire, le bourgmestre de Heusy, J-F Hanlet, le domaine est vendu et morcelé pour y tracer de vastes boulevards inaugurés en 1878 par Léopold II.

Le château et le parc deviendront, fin 19èmesiècle, un pensionnat religieux pour jeunes filles.

Transformé en centre de congrès par l’Etat en 1970, le domaine est ouvert au public, mais le château est démembré : chapelle, clocher, orangerie et pavillons d’entrée du parc disparaissent du paysage verviétois. Huit ans plus tard, l’autoroute Verviers-St Vith éventre le domaine et porte le coup de grâce à son intégrité.

En 1992, un comité citoyen s’émeut du sort du parc restant et obtient sa protection légale. Deux ans plus tard il est transféré à la Région wallonne. Le château et l’ancien pensionnat, relevant de la Communauté française, seront vendus en 2006. Ils sont aujourd’hui reconvertis en un ensemble de logements et de bureaux.

 

Aujourd'hui et depuis 2000, le parc appartient au Service public de Wallonie

L’ancien château qui abrite les logements et bureaux fait partie du domaine privé


Gestion environnementale

Un site protégé

Le parc de Séroule est un site classé (protégé) depuis 1992. Ses valeurs esthétiques, sociales et écologiques sont considérées comme un patrimoine à préserver.

Le parc est ouvert librement au public, mais dans un but de sauvegarde de lieux et de sécurité, les activités y sont réglementées (voir règlement du parc ci-dessous).

 

Un parc régional

Depuis 1994, le service Public de Wallonie (Région wallonne) est propriétaire et gestionnaire du parc, au même titre que d’autres espaces verts tels que le parc de Mariement à La Hestre, le parc Bivort à Jumet en Province du Hainaut et l’Arboretum Robert Lenoir à Rendeux, en Province du Luxembourg.

La gestion du parc est assurée par une entreprise privée, sous la supervision de la Direction des espaces verts du SPW.

L’ancien château du parc et ses abords, propriété privée, ne dépendent pas de la Région wallonne.

 

Une mosaïque de milieux

Sur un relief vallonné, traversé par le petit ruisseau des Béolles, le parc offre un îlot de verdure propice à la promenade et à l’observation de la nature.

Etangs, bois, prairie, verger, arbres remarquables et ornementaux et massifs fleuris constituent un décor varié pour le visiteur et une multitude de milieux propices à la vie sauvage.

 

 

Une gestion écologique

Pour favoriser l’apparition de fleurs sauvages, une partie des pelouses du parc ne sont pas tondues, mais fauchées une à deux fois par an seulement. Certains endroits du parc sont volontairement laissés en friche pour servir de refuge à la faune et à la flore.

Dans les bois, les souches et des arbres morts sont maintenus pour le gîte des chouettes, pics et chauves souris .

Le désherbage des chemins est opéré à l’aide d’un désherbeur thermique (au gaz). Les produits chimiques (herbicides) ne sont plus utilisés.

 


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