Jardin ArtChiVert


Le parc en quelques mots

Un jardin Ardenais, basés sur les espèces indigènes et les conifères. Ce sont plus de 100 arbres qui accompagnent les résineux dans un espace de 67 ares aménagés depuis 1999. Un jardin avec une structure en courbes, des massifs taillés, une nature foisonnante légèrement contrôlée, proche des jardins anglais, mais surtout d'influence japonaise avec son bassin à Kois, son espace sec de type "Jardin Zen", et ses nombreux conifères et plantes persistantes qui assurent une présence de végétation tout au long de l'année.


Type de jardin

Jardin de particulier
À l'anglaise
Arboretum
Jardin privé Jardin privé

Le parc en détail

Le jardin Art Chi Vert se compose de 3 zones successives, d’âges différents.

Un premier jardin, initié dès 1999, encadre la maison avec la grande pelouse bordée de parterres s’étendant jusqu’aux mini forêts plantées aux premiers jours de l’occupation. L’ossature de départ, de feuillus et épicéas de parcelles forestières familiales, est la base de la structuration du jardin. Aire de jeu pour les enfants durant les 10 premières années, cette pelouse où trône le saule pleureur est adaptée en 2010 pour y intégrer un plan d’eau de plus de 15m3 entouré de plantations, en bord de terrasse. Il devient la scène principale visible depuis toutes les fenêtres arrière de la maison : conifères bas, plantes taillées en massifs courbes, érables… un espace dense mais contrôlé. Quelques beaux arbres (érables et orme doré) viennent égailler le sud de la pelouse.

Un second jardin, dessiné à l’automne 2006, reçoit le jardin sec, c’est l’espace du grand jardin japonais de type zen : simulation de paysage et de relief, graviers, pont rouge, îles (tortue et grue), faisant la part belle aux conifères, bambous et érables. Les plantes structurées en Niwaki (taille en nuages) y ont trouvé une place toute naturelle. C’est au bord sud de cette zone que se trouve la pelouse ombragée des bouleaux encadrée par les parterres de conifères.

Un troisième jardin est bordé de longs parterres de conifères libres et abrite en son centre la pelouse arboretum avec ses arbres et conifères isolés. Le « chemin des bouleau » permet de remonter tout ce jardin par le sud, avant d’aboutir au fond de la zone arborée des jardins. C’est la plus jeune zone du jardin, aménagée surtout depuis 2010 après quelques plantations initiales dès 2006.


Gestion environnementale

Le jardin est géré en famille : je le gère principalement seul tout au long de l’année, aidé par mon épouse en particulier au printemps (avril-mai) lors de la remise en état après l’hiver.

Aucun traitement chimique n’est utilisé, le jardin est entretenu au naturel toute l’année. Les différentes zones du jardin sont structurées par une coupe du gazon à des hauteurs différentes : les chemins sont tracés à une hauteur la plus basse possible, les pelouses de circulation tondues à une hauteur intermédiaire, et les pelouses plantées de fond de terrain à une hauteur maximale. Quelques zones sont encore gérées en fauchage tardif, coupée une fois ou deux fois l’an.

Toutes les feuilles tombées à l’automne sont ramassées et stockées sur un espace libre en bord de forêt d’épicéas, offrant l’habitat aux hérissons et insectes par exemples. Les branches cassées ou coupées sont stockées avant d’être broyées et étendues ensuite sur des parterres. Les parterres sont couverts de copeaux, en provenance du broyage maison ou forestier local. Ici et là se trouvent des tas de bois provenant des branches tombées ou coupées qui sont trop grosses pour le broyeur, parfois un tronc entier. Ce sont des refuges à insectes multiples.

Plus de 25 nichoirs sont répartis dans les arbres du jardin, offrant l’habitat aux mésanges, moineaux, rouge gorges etc…


Histoire du parc

Le terrain est un terrain familial depuis plusieurs générations, cultivateurs au début, paysagiste aujourd’hui.

Un puit artésien est présent devant la maison et l’histoire raconte que, de tout le village, il a toujours été le seul à être accessible sans être à sec, même lors des épisodes de canicules que la région a pu connaître. « Lorsque tous les autres puis du village étaient à sec, c’est ici que les gens du village pouvaient encore venir chercher de l’eau ».

Le jardin a démarré en 1999 mais c’est en 2006, après la découverte du Jardin Japonais de Hasselt, que ma passion du jardin se renforcera, initiant la création de l’espace zen et l’éveil aux pratiques des Niwaki, au point de commencer à prendre le pas sur les activités professionnelles de départ. Ce cheminement mènera au changement radical de profession au milieu des années 2010.


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