Cette semaine, nous partons à la découverte de deux jardins situés dans la Province du Hainaut : le Jardin de Folcuin et les Jardins suspendus de Thuin.
Un merveilleux alliage de nature et de culture.
Nous nous parquons au croisement de l’avenue de Ragnies et du chemin de l’Ermitage, le long de la Biesmelle dont les méandres tranquilles ont façonnés le territoire.
Nous empruntons un petit sentier qui monte à travers les bois. Le vent se corse lorsque nous atteingnons les sommets dont nous avons une vue imprenable sur la ville de Thuin.
Un peu plus loin, nous traversons la Route de Lobbes et empruntons le premier chemin sur la gauche, qui descend. A travers les branches, nous apercevons le panorama sur la collégiale de Lobbes.
Nous voilà déjà presque arrivés à notre premier jardin : Le jardin de Folcuin.
Il s’agit d’un petit jardin public d'inspiration médiévale, monastique et géré par des bénévoles, situé au pied de la plus ancienne église de Belgique.
Il comprend actuellement des carrés de plantes médicinales et aromatiques, un jardin fleuri, un jardin de fougères indigènes, une charmille et des fruitiers principalement en espaliers, de nombreux parterres de fleurs et de nombreux aménagements naturels.
Nous nous arrêtons quelques instants pour profiter des lieux.
Notre itinéraire se poursuit par un petit sentier qui plonge vers la vallée de la Sambre et rejoint le bucolique chemin de halage que nous emprunterons jusqu’à Thuin.
Les paysages sont extrèmement variés sur le début de ce parcours et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
La petite ville de Thuin vaut à elle seule le détour.
Nichée sur les hauteurs de la Sambre, il y règne un parfum de vacances entre les petits commerces des ruelles, l’atmosphère portuère des bords de Fleuve et la dominance du Beffroi.
Nous atteignons le versant sud de la vallée de la Biesmelle et arpentons les ruelles à travers les Jardins suspendus de Thuin. Les Jardins suspendus doivent leur origine à l'histoire des fortifications de la ville. Lors des différentes phases de fortification, des terrasses sont aménagées sur le versant nord et sur le sud de la ville. Les bourgeois, habitant la ville fortifiée, ne disposant que de très peu d’espaces verts, ont transformé ces terrasses en jardins. Ceux-ci furent exploités en potagers afin de se nourrir. L’ensoleillement exceptionnel et la chaleur emmagasinée par les murs en moellons gréseux créent un microclimat tels que les bourgeois et moines y ont fait pousser des vignes. D’ailleurs, suite aux rénovations des Jardins Suspendus en 2001, des vignes ont repris leur place sur ces magnifiques terrasses pour produire un vin doux naturel, Le Clos des Zouaves.
Quelques œuvres d’art viennent agrémenter le parcours. Nous poursuivons cette magnifique randonnée qui nous conduit au lieu dit du Haut-Marteau, un havre de paix dans une zone Natura 2000, au pied du Bois du Grand Bon Dieu et à deux pas du RAVeL que nous empruntons pour rejoindre les rives de la Biesmelle jusqu’à notre point de départ.
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