Newsletter n°10

Les actualités de l'association et du secteur des parcs et jardins

Marcher sous la pluie ...

Visiter les parcs et jardins sous la pluie, ce n’est pas génial ! Et pourtant, c’est peut-être l’occasion, d’une part, de prendre le temps de visiter les expositions et les collections présentes dans les châteaux et autres bâtiments historiques. Et d’autre part, de profiter des parcs autrement. En effet, sous la pluie vous avez plus de chance d’avoir le parc rien que pour vous ou presque. Certains animaux ont plus facilement tendance à sortir de leur cachette par temps de pluie. L’air est plus pur et un panel d’odeurs émerge du sol et des plantes. Enfin, marcher dans la boue ou sauter dans une flaque reste souvent un plaisir pour les enfants et certains adultes. 

Alors quelque soit le temps en septembre, profitez encore de la beauté et de la diversité des parcs et jardins wallons.  

Randonnée - Jardins Fleuris du château d’Havré

Parcours : https://www.openrunner.com/r/13306813

Distance : 4 km (Accessible à tous)

Ce mois-ci, nous vous emmenons à la découverte d’un itinéraire au départ des Jardins Fleuris du château d’Havré (Vous avez peut-être déjà eu l’occasion d’en voir quelques photos sur notre page Facebook).

Situés à la périphérie de Mons, les jardins s’étendent sur 60 ares. Créés en 1998 sous l’instigation du bourgmestre de la Ville de Mons, Maurice Lafosse, ils sont ouverts au public depuis 2002 grâce à la collaboration de l’asbl Les Amis du Château des Ducs d’Havré.

Si le site constituait au départ essentiellement une roseraie, il a aujourd’hui été réaménagé en un jardin où se mêlent plantes vivaces et roses. Il s’agit de jardins mixtes, tantôt à l’anglaise, tantôt plus moderne constitués de lignes droites.

Après avoir fait le tour des jardins, la première partie de l’itinéraire vous emmène à la découverte de la campagne environnante, dans des petits sentiers à travers champs et prairies.

Au bout d’une jolie drève de tilleuls, vous apercevrez la Chapelle Notre Dame du Bon-Vouloir De style gothique, édifiée en 1631, par la famille de Croy, seigneurs d'Havré, à l'emplacement d'un tilleul sur lequel était autrefois fixée une Vierge miraculeuse. C'est un lieu de pèlerinage bien connu dans la région.

Quelques arbres remarquables ornent le chemin qui vous mène alors dans les bois d’Havré.

Celui-ci est ponctué d’un parcours santé qui donne un petit côté ludique à la balade. Joggeurs, marcheurs, cyclistes s'y retrouvent pour profiter de l'un de ces poumons verts montois qu'est le Bois d'Havré...

L’itinéraire est facile et varié, il convient à tous types de publics.

Jardins de pluie et noues paysagères

Source photo : Gembloux Agro-Bio Tech, Ulg

Pour rester dans le thème de la pluie et pour faire écho à la triste actualité de cet été avec les inondations, voici un petit focus sur les jardins de pluie.

Ces aménagements sont des espaces végétalisés, formant une cuvette peu profonde. Leurs fonctions sont donc d’abord récréatives et ensuite de collecter et de stocker les eaux de pluie.

Ces jardins sont conçus de telle sorte que les plantes présentes puissent supporter d’avoir les pieds dans l’eau durant de fortes périodes pluvieuses alternant avec des périodes plus sèches. Le choix peut aussi se tourner vers des plantes à même de dépolluer les eaux de ruissellement. Parmi les plantes conseillées, on retrouve les fougères, les iris, les digitales, les saules, le noisetier ou encore le cornouiller. 

Si différentes conceptions sont possibles (jardin de pluie infiltrant ou drainant), l’objectif est aussi d’offrir un espace de ruissellement aux eaux pluviales, contrairement aux systèmes de canalisation imperméables (égouts, filets d’eau asphaltés ou bétonnés). 

Noue paysagère (source : Adalia 2.0)

Dans le même ordre d’idée, les noues paysagères sont des aménagements similaires, souvent de plus grande capacité de rétention que les jardins de pluie, réalisés principalement au abord de surfaces imperméables (trottoirs, routes ou parkings) et capables d’accueillir les eaux pluviales tout en remplissant une fonction d’espace vert. Ce sont plus généralement des espaces allongés, en pente douce et nécessitant une surface bien plus importante qu’un système classique de collecte des eaux pluviales. Ce qui est souvent un frein à son utilisation (emprise sur la voirie, réduction des places de parking…).

Source photo : Gembloux Agro-Bio Tech, Ulg

Ces aménagements sont encore peu observés en Belgique contrairement à nos voisins français, par exemple. Leur mise en place contribue en outre à une désimperméabilisation des sols et à répondre à une demande croissante d’espaces verts à proximité des habitations.

Dans ces deux types d’aménagements, plusieurs facteurs interviennent lors de la conception : la plus ou moins grande perméabilité du sol, la présence de polluants, l’espace disponible pour les racines des plantes, le temps et les moyens nécessaires à l’entretien ...

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter les dossiers réalisés par Bruxelles Environnement et sur le site français CEREMA. Ou encore sur le site du GAL Je suis Hesbignon

Adalia 2.0 vous propose ses services

Envie d’avoir une gestion plus respectueuse de l’environnement ? Adalia 2.0 peut vous aider !

Depuis plusieurs années, l’asbl Adalia 2.0 (anciennement le pôle wallon de gestion différenciée) est présente pour aider les gestionnaires d’espaces verts à entretenir leurs espaces verts sans produits phytopharmaceutiques et en appliquant le principe de gestion différenciée.

Dans ce cadre, nous vous rappelons que notre équipe de conseillers techniques à votre disposition et ce gratuitement pour effectuer des visites de terrain, vous conseiller si vous avez des difficultés pour l’entretien de certains revêtements, des soucis de gestion pour certains espaces verts ou encore si vous désirez appliquer une gestion plus écologique et favoriser la biodiversité de vos espaces verts.

Ces visites de vos espaces verts sont suivies d’un rapport de visite le plus complet possible ponctué de conseils et propositions de gestion, avec photos d’exemples inspirants.

Nous proposons également des formations sur différents thèmes tels que les alternatives aux pesticides, comment faire accepter le changement de gestion, la lutte biologique, etc. N’hésitez pas à consulter nos offres de formation ici : https://www.adalia.be/sites/default/files/media/resources/2021_CatalogueFormations_0.pdf.

Sachez que vous pouvez aussi faire appel à nous pour former vos équipes notamment à la gestion écologique, aux plantes invasives et aux machines de désherbage alternatif avec des formations d’une demi-journée ponctuées d’activités basées sur le principe de l’intelligence collective. Nous pouvons vous proposer ces formations en ligne.

Par ailleurs, si vous avez besoin de panneaux de sensibilisation (https://www.adalia.be/panneaux-et-depliants-adaptables) ou de brochures notre équipe est à votre disposition !

N'hésitez donc pas à nous contacter, voici pour rappel l’équipe des conseillers techniques :

  • Célia Larrinaga-Balseiro
    Mail: celia@adalia.be
    Tel: 0470 99 03 20
  • Tiffanie Frenkel
    Mail: tiffanie@adalia.be
    Tel: 0486 36 07 30
  • Thibaut Mottet
    Mail: thibaut@adalia.be
    Tel: 0483 44 00 94
  • Pierre-Laurent Zerck
    Mail: pierre-laurent@adalia.be
    Tel: 0493 45 81 04

 

Arboretum

Arboretum de Monceau-sur-Sambre

 

L’arboretum se définit comme un parc consacré à la culture expérimentale d'arbres et arbustes en vue d'étudier leur comportement. On peut aussi le définir comme étant un jardin botanique spécialisé, généralement conçu comme un espace paysager.

 

En Wallonie, on en dénombre une vingtaine, répartis sur tout le territoire. 

Parmi les arboretums connus, on peut citer l’arboretum de Robert Lenoir. Créé en 1942-43, ce parc de 22 ha comptait en 1992, 2154 entrées (plusieurs spécimens d’une même essence correspondant parfois à une entrée), dont un total de 1215 taxa, soit 115 conifères (30 Abies, 22 Picea, etc.) et 1100 arbres à feuilles caduques (106 Acer, 15 Betula, 19 Cornus, 102 Prunus, 83 Sorbus, etc.). En 2013, le nombre d’accessions s'élevait à 3000.

C’est en 1991 que le Service Public de Wallonie reprend la gestion du parc.

  Arboretum de Klinkeshöfchen

Autre arboretum connu, c’est le Jardin botanique de Liège. À 15 minutes de la gare de Liège-Guillemins, ce parc de 3 ha accueille environ 400 arbres et arbustes. Soit 170 espèces, appartenant à une cinquantaine de familles végétales différentes (Cyprès chauves, Arbre de Judée, Zelkova du Japon, séquoias, Ginkgo, Muscadiers de Californie, Catalpas, Féviers, Tilleuls, Platanes et Noyers). On y relève notamment une quinzaine de "champions de Belgique" dont certains furent plantés entre 1841 et 1854, lors de la création du jardin.

 

Enfin, l’arboretum de Monceau-sur-Sambre. Dans le parc communal Nelson Mandela de 67 ha on retrouve de vastes étendues de pelouses, un étang de 7.500 m2, une piste finlandaise pour les joggeurs, des machines de renforcement musculaire. Les cheminements ont été conçus pour être accessibles au PMR. 

Depuis 1999, ce parc à l’anglaise héberge un arboretum. Une douzaine d’arbres sont également classés remarquables (Marronnier, Chêne rouge d’Amérique, Platane à feuilles d’érable, Cornouiller mâle …).

 Arboretum de Tomberg

Pour connaître les autres arboretums membres de notre association, rendez-vous sur notre site .  

 

Pour retrouver tous les arbres remarquables de Wallonie : http://geoapps.wallonie.be/

Livres

​​Les jardins historiques, 2021, Colette Di Matteo, éditions Hermann.

 

Paysages et énergies, une mise en perspective historique, 2021, S. Allemand, A. Doreau, B. Folléa et P. Delance, éditions Hermann.

 

Urbanisme et biodiversité. Vers un paysage vivant structurant le projet urbain, 2020, sous la dir. de Philippe Clergeau, éditions Apogée

 

Les 79 carrés M. Bosse, 2001, éditions Flammarion (Castor poche N°130 - Roman jeunes)

Résumé de l'éditeur : A quatorze ans, Eric est au bord de la délinquance. Il s'est fait accepter par une petite bande un peu louche, des garçons qui partagent son refus de tout ce qui émane du collège et de la société bien-pensante.

Un soir d'été, par hasard, il rencontre un vieil homme, au regard bleu perçant, M. Beck. Et à sa propre surprise, Eric, qui d'ordinaire n'obéit à personne, se retrouve en train de suivre les instructions du vieil homme qui prétend lui apprendre à voir les choses. D'étranges liens se tissent entre eux. Le vieil homme propose à l’adolescent de s'installer sur sa pelouse, d'y délimiter un mètre carré et de noter tout ce qu'il y voit (insectes, herbes, fleurs...) Étrange et vite fascinant, le roman devient quête.

 

Les coeurs brisés ont la main verte, 2017, A. Waxman, éditions Belfond - Roman (Good mood)

Chargée d'illustrer une encyclopédie botanique, Lili, graphiste de trente-quatre ans, se retrouve inscrite bien malgré elle, par sa boss, à un stage d'initiation à l'art du jardin.

Problème numéro un : Lili n'a jamais rien fait pousser d'autre que des mauvaises herbes. Problème numéro deux : cette timide et indécrottable citadine peine à quitter le cadre rassurant de son foyer depuis le décès de son mari adoré, trois ans plus tôt. Comment pourrait-elle affronter des inconnus armés de binettes et de râteaux ?

C'est chaussée de ses plus belles bottes en caoutchouc que Lili se résout à faire face à son destin. Non sans embarquer avec elle ses deux chipies de filles, et Rachel, sa sœur cadette drôle et sexy. Rempotage, compostage et arrosage… Alors que peu à peu les apprentis jardiniers se dévoilent, Lili ne va pas tarder à découvrir les incroyables vertus du terreau sur les cœurs brisés.

 

Ciné-débat - Gilles Clément, le jardin en mouvement

Le 14 septembre à 20h00 au Château de Petit-Leez, nous vous invitons à visionner le documentaire sur Gilles Clément. Ce paysagiste, jardinier et écrivain a remis en question l’art des jardins à la fin du XXe siècle, avec le jardin en mouvement, le jardin planétaire ou le tiers paysage. Une discussion suivra la projection du film (pour plus d'informations sur le film, consultez le site de l'Ecran des Possibles).

Cette séance est réalisée en collaboration avec Ecoscénique.

La séance est gratuite.

Inscription obligatoire ici.

Appel à participation - Rappel !


Cette étude scientifique initiée par Nathalie de Harlez en collaboration avec ses partenaires académiques de l’Université de Liège est menée en toute indépendance et en l’absence de toute commande. L’objectif principal est de soutenir les propriétaires de jardins historiques désireux de s’inscrire dans une démarche de connaissance du potentiel de biodiversité de leur propriété et de la gestion durable de leur patrimoine historique et paysager et ce sans aucune contrainte. Les données récoltées serviront exclusivement à nourrir l’étude elle-même et les rapports internes et ne seront communiquées à aucune autorité publique sans l’accord des propriétaires.

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