Newsletter n°4

Les actualités de l'association et du secteur des parcs et jardins

Week-end parcs et jardins de Wallonie les 5 et 6 juin 2021

Les beaux jours sont de retour. Un petit air de printemps qui donne envie de profiter plus que jamais des parcs et jardins de notre territoire. 

Aussi, bien qu'il ne soit pas encore possible de savoir si la situation sanitaire en juin sera propice à la réalisation de notre rendez-vous annuel, nous avons décidé d'entamer les démarches pour préparer au mieux notre Week-end Parcs et Jardins de Wallonie qui se déroulera les 5 et 6 juin. Cette année, L'événement européen "Rendez-vous au jardin", née en France, a pour thème "la transmission des savoirs" et spécifiquement pour la Wallonie "Wallonie destination nature".

Nous vous invitons donc, via notre formulaire, à vous inscrire si vous souhaitez organiser un événement au sein de votre parc/jardin.

Balade autour du parc du château de Beloeil

Nous avons testé pour vous une balade de 6 km autour du parc du Château de Beloeil.

Il n'y a pas de balisage spécifique mais cette balade est disponible sur le site Cirkwi : https://www.cirkwi.com/.../162957-promenade-du-chateau-de...

Connaissez-vous le parc du château de Beloeil ? Également appelé le petit Versailles, le jardin à la française, alternance harmonieuse d'eau et de verdure, d'ombre et de lumière. Il s'étend sur 25 hectares. Il est entretenu fidèlement dans le souci d'en respecter le dessin original qui date de 1664.

Si vous souhaitez compléter votre visite du domaine, nous vous proposons de nous suivre sur une promenade bucolique accessible à tous -le parcours peut être fait à vélo- à travers les routes de campagne.

Ce lundi matin, le soleil nous accompagne lorsque nous débutons notre balade. Le chemin n’est pas balisé mais le tracé est extrêmement simple, il emprunte les vastes allées rectilignes autrefois associées au Domaine.

Nous nous garons sur le parking de l’office du tourisme de Beloeil et passons devant la petite place Gossart. L’itinéraire longe les allées de charmilles du domaine et nous emmène à l’arrière du parc. Une vue magnifique sur le parc et le château s’offre à nous. Les oiseaux sont nombreux sur le petit canal entourant le jardin.

Le parcours traverse ensuite la forêt de Stambruges puis nous entraîne dans des petits sentiers d’où nous découvrons quelques bâtisses typiques de la région.

Si vous voulez éviter la nationale N526 au retour (plus risquée avec des enfants), nous vous conseillons de reprendre à droite sur le chemin du Garde et de revenir sur vos pas.

Interview - Jardin Citrouilles et lutin

Interview de la responsable du Jardin Citrouilles et Lutin, Sophie d’Arendt :

Pourriez-vous nous présenter brièvement votre jardin ?

Situé en Province de Liège, dans le hameau de Ham (classé en 1991 comme ensemble architectural remarquable), au milieu de la boucle de l'Ourthe, ce jardin privé d’environ 1.800 m² se compose de trois parties : tout d’abord un espace plus informel avec une mare et un petit étang, ensuite un verger de fruitiers basses-tiges de variétés anciennes et enfin trois mixed-borders de vivaces, dahlias et graminées particulièrement remarquables en été et en automne qui se détachent sur une haie vive taillée en moutons. Une petite serre accueille les tomates. Pour la vannerie, de nombreux osiers sont cultivés.

 

Depuis combien de temps travaillez-vous ici ?

C’est mon second jardin. Il a presque 20 ans. 

 

Quel a été votre parcours ?

Quand mon père a hérité de cette prairie (ma grand-mère avait une ferme), il a commencé à y planter des arbres fruitiers en basse-tige. Je lui ai demandé de pouvoir occuper un carré de terre : nous avons alors créé un grand potager où il plantait ses légumes et moi toutes mes courges. 

De là est venu le nom du jardin, « Citrouilles et lutin », parce qu’au départ c’était surtout un potager où je cultivais des citrouilles géantes. La plus grosse que nous ayons eue pesait 212 kilos. Bien loin du record mondial, mais impressionnante tout de même. Par comparaison à côté d’elle, mon fils était à l’époque vraiment tout petit… Plein de citrouilles, un seul lutin, et voilà !  

Ensuite, très vite, en face du potager j’ai dessiné une première bordure de fleurs, pour l’agrément. Bordure que j’ai aussitôt élargie. Puis j’ai planté des fleurs sous ses arbres fruitiers. Puis j’ai creusé un étang. Puis un second. Et rajouté d’autres bordures. Morceau après morceau, j’ai finalement pris possession de la totalité du terrain au point que Papa a installé son potager de l’autre côté de la route ! Mais ses arbres et ses ateliers sont toujours dans mon… enfin dans son jardin, ce qui fait que nous sommes toujours ensemble dans « le » jardin, ce qui est le plus important !

En 2008, les journées « Bienvenue en Wallonie » se sont déroulées à Esneux. Mon père m’avait dit en boutade : « Tu ouvres ton jardin, je fais des démonstrations de vannerie et ta tante expose ses patchworks ». C’est ainsi qu’est née la première édition d’« Entrez, c’est tout vert ! ». Nous avons accueilli plus de 300 personnes sur le week-end. L’année suivante, notre village, Ham, a été mis à l’honneur lors des « Journées du Patrimoine ». Les responsables du projet m’ont demandé d’« ouvrir mon jardin comme l’année précédente ».  Les visiteurs étaient vraiment enchantés et beaucoup nous ont dit qu’ils se réjouissaient de revenir l’année suivante. Nous avons ainsi pris le pli d’ouvrir chaque année le jardin au moins un week-end, en septembre. Et puis nous avons rejoint « Parcs et Jardins de Wallonie » et nous ouvrons à présent aussi en juin. Le reste du temps le jardin se visite sur rendez-vous.

La majorité des gens qui aiment leur jardin ont envie de le partager. J'ai commencé à le faire par défi, c'est devenu une passion. La pression est énorme, mais je me la mets toute seule ! Je fais le jardin pour moi, mais l'ouvrir aux visiteurs me pousse à l'entretenir encore davantage.

 

En quoi consiste votre travail quotidien ?

En général, entre novembre et mars je reste dans mon canapé ! Ensuite… je suis au jardin dès que je peux me libérer et dès que la météo le permet. En été, je me lève souvent avec le soleil afin de jardiner une heure ou deux avant de partir travailler au bureau. J’ai toujours une brouette à côté de moi et un sécateur « au cas où ». C’est-à-dire tout le temps ! Impossible de m’assoir.

Le printemps c’est le désherbage, le repiquage des semis et la plantation des dahlias, en été l’arrosage, en automne les tailles et les plantations de bulbes. La journée idéale serait d’être au jardin du matin au soir !  

 

Pourriez-vous nous présenter votre équipe ?

Mon mari et mon père m'aident ponctuellement pour les gros travaux : la taille des fruitiers (je n'y comprends toujours rien) et celle des haies (j'ai renoncé à tailler la haie à la cisaille, ils le font donc avec une machine trop lourde au goût de mes épaules !). Sinon, pour le reste ... je suis le jardinier en chef et l’apprenti. Seul capitaine et le seul matelot !

Par contre, pour les week-ends portes ouvertes, là, toute la famille et de nombreux amis s'y mettent. Au bas mot, une quinzaine de personnes m'aident pour accueillir les visiteurs. Sans eux je ne pourrais pas ouvrir le jardin de cette manière. 

Papa qui s’est intéressé à la vannerie a planté de nombreux osiers dans le jardin. Il cultive du saule des vanniers bien sûr, de l’osier noir, de l’osier rouge. Il tresse également de la bourdaine, des clématites sauvages, des ronces, des éclisses de noisetiers. Il présente ses créations (paniers, nichoirs, …) lors des portes ouvertes.  

 

Quel est votre coup de cœur dans votre jardin ?

J’aime toutes les plantes qui sont dans mon jardin mais les dahlias ont ma préférence. Des plantes très florifères, aux couleurs vives… et qui se multiplient vraiment très facilement. Un régal pour les jardiniers ! Il y aussi la mystérieuse Veronicastrum virginicum ‘fascination’ qui m’émerveille toujours autant et qui réjouit les abeilles.

 

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite devenir jardinier ?

De visiter des jardins, de VRAIS jardins, pour « exercer son œil ». Un jardin, ce ne sont pas des galets blancs, une pelouse et quelques graminées.

 

Auriez-vous une petite astuce « jardinage de saison » à donner à nos lecteurs ?

Précipitez-vous dans les jardineries, les pépinières ou sur les catalogues de vente par correspondance pour commander dès à présent vos tubercules de dahlias. Vous bénéficierez ainsi du plus large choix et des plus beaux tubercules que vous pourrez commencer à planter en pot en serre en avril pour un léger forçage et un mois de fleurs supplémentaires.  

Pour le reste, je citerai un extrait du très beau poème de Rudyard Kipling « Glory of the Garden » :

« De tels jardins ne sont pas fait en chantant « oh comme c’est beau » et en s’asseyant à l’ombre ». L’harmonie telle que vous la contemplez dans n’importe quel jardin, c’est 10 % de magie, et 90 % de travail. 

Label "Jardins Remarquables" en Wallonie

Qu’est-ce que le label « Jardin remarquable » ?

Récemment développé en Wallonie et basé sur un mode de fonctionnement similaire à celui de la France , le label « Jardin remarquable » distingue des jardins et des parcs, présentant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique, qu'ils soient publics ou privés. Ce label de qualité est attribué par un comité d’expert mandaté par l’asbl Parcs et Jardins de Wallonie pour une durée de 3 ans renouvelable.

L’objectif est de valoriser une approche globale qui réunit à la fois des experts du Tourisme, de l’Environnement et du Patrimoine. Un comité de suivi réunissant des experts compétents dans ces différentes matières a donc été établi.

Grâce aux indications des experts, les gestionnaires sont en mesure de proposer des améliorations au niveau de la gestion écologique de leur jardin, des aménagements proposés et de la mise en tourisme des sites.

Quels sont les jardins labélisés ?

A l’heure actuelle, quatre jardins sont labélisés :

    - les jardins de Bambois,

    - le parc du château de Jehay,

    - les jardins de l’Abbaye de Villers-La-Ville

    - les jardins d’eaux d’Annevoie sont dorénavant labellisés.

Les Parcs et Jardins classés au patrimoine exceptionnel obtiennent par défaut le label Jardin Remarquable.

8 parcs et jardins sont actuellement classés exceptionnels :

    - le parc du château d’Attre

    - le parc du château de Beloeil

    - le parc d’Enghien

    - les jardins du château de Freÿr

    - le parc du château de Modave

    - le domaine de Mariemont

    - le parc du château de Seneffe

    - le domaine régional de Solvay

 

Quelles sont les modalités d'attribution du label « Jardin remarquable » ?

Les jardins candidats à la labélisation doivent remplir un dossier de candidature reprenant divers éléments, notamment des photos, un plan, une description du jardin. La liste des éléments qui doivent se trouver dans le dossier de candidature sont en ligne sur le site intenet de l’asbl

Les dossiers sont ensuite examinés par un groupe de travail. Les critères d'attribution du label, les conditions de refus ou de retrait du label ainsi que les contrôles effectués sont également disponible sur le site de l’asbl.

 

Quels sont les avantages que le label « Jardin remarquable » procure ?

    - Mention dans les documents de communication diffusés par l’asbl Parcs et Jardins de Wallonie;

    - Autorisation d'utiliser le label et son logo sur tous les documents de communication et de signalétique

    - Participation au concours « Prix de l’art des jardins » qui est décerné à un Jardin remarquable (concours transfrontalier)

 

Une histoire fantastique du Domaine de Mariemont

Nous vous proposons de découvrir autrement des arbres ou des aménagements présents dans les parcs de nos membres. Cette première histoire est inspirée d'un araucaria présent sur le domaine de Mariemont. 

Le désespoir de l'araucaria :

« Année après année le ciel se vide. Et si demain, ils ne sont plus là pour me réveiller, pour m’annoncer que le soleil se lève. Et si ce printemps silencieux annoncé depuis si longtemps devenait réalité ? Déjà qu’ils me boudent, si en plus je ne peux plus les entendre, à quoi servira le lever du jour ? »

Qu’est ce qui a poussé l’araucaria à se protéger de la sorte au point de se priver du partenaire le plus élémentaire pour un arbre ? Comment un arbre peut-il vivre sans la présence des oiseaux ?

On s’attriste du désespoir d’un singe, le surnom de l'araucaria, qui n’a pourtant jamais vu cet arbre compte tenu qu’ils vivent tous deux sur des continents différents. Mais pendant ce temps, le désespoir de l’araucaria passe sous silence. Il est vrai que dans son pays d’origine les éruptions volcaniques sont fréquentes et qu’il a bien longtemps, il devait se protéger des dinosaures. Mais alors rares sont les oiseaux qui osent l’approcher. Des feuilles en forme d’écailles pointues sont des plus dissuasives.

Un arbre peut-il souffrir de la solitude ?

Il y a cet araucaria planté seul au milieu d’un jardin trop artificiel, sans autre arbre ou arbuste à moins de 30 mètres de lui. Aussi, il ne peut ressentir les vibrations émises par le chant des oiseaux perchés sur les arbres au loin. Si au moins il pouvait attirer quelques oiseaux avec quelques graines. Même s’il doit attendre ses 25 ans, âge de la maturité sexuelle, pour produire ces graines. Malheureusement, il ne possède pas les deux sexes, comme cela arrive parfois au sein de son espèce. C’est un araucaria mâle sans femelle à l’horizon. 

La solitude le gagne petit à petit. La vie d’un arbre est si longue, comment survivre à cela ?

Et puis, il y a ce petit passereau, tombé du ciel. Il atterrit sur l’araucaria. Il se laisse tomber de branche en branche, s’infligeant de multiples coupures à cause des feuilles. Sa chute se termine au sein de l’arbre, à quelques mètres au-dessus du sol. Il reste inconscient quelques heures.

A son réveil, l’oiseau n’a même pas la force d’ouvrir les ailes, tant son corps est fatigué et lacéré. L’arbre qui a tant attendu la venue d’un oiseau, se sent coupable de l’avoir presque tué avec ses feuilles. Alors il se veut rassurant pour l’oiseau. Il peut rester aussi longtemps qu’il le souhaite au sein de sa couronne et veut en savoir plus sur les raisons de son état de fatigue.

Alors l’oiseau se met à raconter ce qu’il a subi et vu durant son parcours. « Tu fais bien de te protéger comme tu le fais, lui dit l’oiseau. Le monde change trop vite, il devient si dangereux et imprévisible. Chaque année, notre migration est de plus en plus dure, les épreuves de plus en plus nombreuses. Et on est de moins en moins à arriver à destination. »

L’oiseau raconte qu’il ne peut plus depuis longtemps emprunter le chemin parcouru par ces ancêtres. Il y a trop de dangers ; de grosses cheminées crachent une fumée toxique, les points d’eau se tarissent et des milliers de lumières émanent du sol, perturbant leur orientation. Il a déjà perdu tant de compagnons de voyage. Leurs sens sont partout et tout le temps en alerte. Lui-même faillit périr en rentrant en collision avec un sachet plastique qui virevoltait dans les airs. Il doit son salut aux branches d’un arbre qui retint le sachet dans sa chute avec l’oiseau. Le sachet se déchira libérant l’oiseau. L’oiseau avait voulu remercier l’arbre, mais cela faisait bien longtemps qu’il était mort tant la pollution est forte à cet endroit.

Aussi, maintenant, ils prennent un chemin plus long mais qui les épuise.

Eux qui aiment tant chanter quand ils arrivent enfin à destination, ils n’en ont plus la force, ils n’arrivent plus à annoncer leur retour et célébrer le printemps. Et encore, quand ils arrivent, avec les changements toujours plus brutaux du climat, ils ne sont pas toujours certains d’avoir à manger, les insectes se faisant eux aussi de plus en plus rares. Nulle part ils ne se sentent à l’abri.

Alors pour la première fois depuis bien longtemps, l’araucaria est fier de ses feuilles acérées comme des lames. Il peut protéger ce petit oiseau jusqu’à ce qu’il guérisse et soit reposé. Car entre ses branches, rien, ni personne n’osera venir le déranger. Les jours passent, l’oiseau reprend des forces. Il retrouve de l’entrain et se met à raconter à l’arbre la beauté de certains paysages. Il raconte comment il a vu la nature reprendre sa place dans certains lieux abandonnés par les Hommes. Il a vu des loups et des lynx partir à la conquête d’anciens territoires, croisé une fleur qui refaisait surface après avoir disparue depuis si longtemps.

Après plusieurs jours, l’oiseau remercie l’araucaria et prend son envol en chantant. Durant l’été, il revient de temps en temps au sein de l’araucaria. Seul cet oiseau connaît le chemin pour atteindre le cœur de l’arbre sans se blesser sur les feuilles.  

Depuis, l’araucaria réserve un petit endroit sans écailles, juste l’espace pour le passereau. Ainsi chaque année, il peut venir s’abriter. Mais l’araucaria redoute chaque nouveau printemps en se demandant jusqu'à quand le passereau arrivera à surmonter des épreuves toujours plus dangereuses ?

Si vous croisez un araucaria, dites-vous qu’il est comme beaucoup d’entre nous, alors chantez-lui une chanson ou racontez-lui une histoire. Soyez un passereau de passage.

Retour sur la formation sur la taille raisonnée des arbustes

Cette formation qui a eu lieu les 22 et 23 février a été donnée par Pascal Prieur, spécialiste des arbustes. Il est membre de l'association des Arbusticulteurs et auteur de plusieurs ouvrages sur les arbustes.

Durant 2 jours Pascal Prieur a montré la diversité des modes de croissance des arbustes et dès lors le la différences des techniques d'entretien, bousculant parfois nos idées reçues sur la taille.

Cette formation a accueilli 15 participants de différents parcs et jardins membres de notre association.

Après des séances en salle, en matinée, à la ferme-château Baya à Ohey, nous sommes allés sur le terrain où nous avons pu revoir la théorie sur des jeunes sujets dans le jardin de la ferme-château et dans un jardin privé avec de vieux arbustes entretenu par Pierre Lhoas.

D'autres formations seront encore organisées cette année.

Prix du patrimoine paysager et écologique

Photo de Antoby

Ce nouveau prix, attribué par la Fondation Etrillard d'une valeur de 30 000 €, est destiné à « soutenir tout projet de restauration de domaine historique paysager mené dans un souci écologique en France ou en Suisse ». En 2020, c'est l'Abbaye de Bonnecombe pour la réhabilitation de ces espaces paysagers qui a reçu le prix. Construit en 1167, cette abbaye a accueilli des moines de l'ordre cistercien, qui céderont leur place à des moines trappistes jusqu"en 1965.

Les espaces paysagers de l'abbaye s'étendent sur 180 ha composés d'une forêt, d'un verger et des parcs. Le jury a été très sensible aux actions menées pour préserver et améliorer la biodiversité et valoriser les différents écosystèmes.

A noter également que les gestionnaires du site prévoient la production de plantes à parfum, aromatiques et médicinales avec plus de 300 espèces différentes et selon les méthodes de l’agroécologie. De même qu'un centre de formation sur les enjeux environnementaux et sociétaux devrait ouvrir d'ici 2023.

Pour en savoir plus sur le prix du patrimoine paysager et écologique, consultez le site de la Fondation Etrillard.

 

Formations

 

Voici quelques formations que nous avons épinglé : 

    - 02 mars : Lutte contre les plantes invasives, que peut-on faire ? Infos pratiques ici

    - 03 mars : Utilisation sécuritaire des machines de désherbage alternatif à Ittre. infos pratiques ici

    - 04 mai : Les invasives, que peut-on faire? Infos pratiques ici

 Ces 3 formations sont valables pour le renouvellement de la phytolicence.

Lectures et DVD

    - Les jardins du château d'Annevoie, histoire et génie hydraulique. 2020. Nathalie de Harlez de Deulin. éd. Société archéologique de Namur. Retrouvez également sur la site de la RTBF, une interview de l'auteur.

 

    - Actes du colloque Jardin & littérature : Une plongée dans les jardins d’écrivains en Normandie (Hugo, Maupassant, Flaubert, Gide,…) et en Europe (Boccace, Goethe, Hesse,..). Disponible via le site internet de l'Institut Européen des Jardins & Paysages.

 

Au coin DVD :

    - Le génie des arbres. Documentaire réalisé par Emmanuelle Nobécourt et avec la voix d'Emma De Caunes. Ce documentaire nous emmène à la découverte des dernières connaissances sur les arbres. Durée 91 minutes.

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle!